Une fois de plus, les orages nous ont obligés à changer nos plans de rando en haute montagne. On a toutefois pu se consoler un peu en randonnant en plus basse altitude, mais toujours en montagne, au cœur du Massif des Albères . C’est même à l’assaut de son point culminant le Pic Neoulous à 1250m (Puig Neulos en occitan) qu’on a choisi de se lancer! Son sommet offre une vue imprenable (par temps clair!), sur la côte Vermeille, le Fameux Canigou, et les sommets catalans.
Itinéraires jusqu’au Pic Neoulous
Pour grimper au Pic Neoulous, deux options sont possibles:
1. La plus simple, concentrant tous les plus beaux points de vue et points d’intérêts de la rando
- départ: au col de l’Ouillat (ou de l’Ullat) devant l’auberge
- durée: 1h30 / distance: 6km / dénivelé positif: 320m
- la fiche PDF est disponible sur le site des Pyrénées Orientales: Randonnée Pic Neoulous
- 2. La plus difficile (et de loin), avec un gros dénivelé, consiste à partir de Laroque Les Albères
- départ: rue Louis et Michel Soler, des places sont disponibles le long de la rue
- durée: 8 bonnes heures! /
- distance: 18 km /
- dénivelé: 1200 m!
On aime les défis, et pouvoir mériter les panoramas, c’est donc pour la seconde option qu’on a opté ! Voici le lien de la rando sur visorando : Pic Neoulous depuis Laroque-Les-Albères
Ce fut un challenge avec 8 heures de marche et 1200 mètres de dénivelé! Pour certain marcheurs expérimentés ça peut sembler ne pas être si important. Pour nous, on a fini la rando avec un brin de fierté!
A l’assaut du Pic Neoulous
La première partie commence dans un cadre plutôt bucolique.
Puis on n’en finit plus de monter, encore et encore …. à travers les sous bois.
Ce fut très monotone malgré une petite frayeur après une rencontre impromptue avec un sanglier. Heureusement celui-ci s’est aussitôt enfui à l’approche de nos pas. On a fait un petit détour (encore en montée!)pour aller voir un dolmen

Après une autre rencontre animalière moins effrayante, nos efforts sont récompensés par un premier panorama.
Le ciel était très gris, mais on a quand même pu apercevoir le sommet du Canigou se détacher de la brume.
On distinguait également la côte au loin.
La dernière partie de l’ascension fut très éprouvante, et on est soulagé de discerner à travers le brouillard la petite tour de pierre qui signalait le sommet.
Une fois en haut, le vent soufflait très fort, on avait froid et surtout le superbe panorama qui devait nous attendre, est gâche par le brouillard. On ne s’y est donc pas attardés et après quelques photos et vidéos, on a repris le sentier en ligne de crête.
En chemin, on a croisé d’autres vaches sauvages qui n’avaient pas l’air de souffrir du froid.
La rando s’est poursuivie par la descente qui, presque comme la montée, fut assez longue.
C’est déçues, mais fières d’avoir réussi la rando qu’on est arrivées à la voiture.